GAËL DAVRINCHE

Gaël Davrinche, As tu changé l'eau des fleurs ?
Du 9 juin au 15 octobre 2023

La série inédite qu’il nous propose, au FIAA (Fonds International d’Art Actuel) est dans la lignée de son premier Corpus Botanica. Comme des générations d’artistes qui se sont emparés de ce sujet inépuisable qu’est la fleur, Davrinche indique sa volonté de s’inscrire dans le lignage artistique des grands maîtres qui l’ont précédé. Gaël Davrinche compose des paysages floraux luxuriants appelant à la préservation de la nature en mettant en avant ses beautés qu’il sublime par la peinture.

Anémones roses et jaunes,

Huile sur toile, 162x130 cm

Magnolias blancs,

Huile sur toile, 200x250 cm

Pour Gaël Davrinche «On ne choisit pas d’être peintre, on est peintre, ou on ne l’est pas. J’ai toujours su que peindre serait le prisme par lequel je m’exprimerai». Construire et déconstruire la peinture au pinceau, au chiffon à la main, il creuse, il fouille la matière picturale qu’il utilise pour réinvestir les genres classiques du portrait, ou du paysage. Il le fait avec force, avec une liberté du geste allant de la fougue à la minutie; il cherche le plus loin possible dans la peinture en tant que médium.

Ainsi il se livre tantôt à des études formelles sous l’aspect d’un Herbarium conservant la dénomination latine des différentes espèces dans les titres de sa propre production, tantôt à des compositions expressives et fantasques prétextes à des jeux de matière.

BIOGRAPHIE

Gaël Davrinche est un peintre français né en 1971. Il vit et travaille dans la Métropole Lilloise. Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2000, il enseigna le dessin contemporain et la peinture à l’école Camondo et aux Ateliers de Sèvres jusqu’en 2017. Il mène depuis lors une carrière artistique internationale, collaborant à des expositions aussi bien en Europe (France, Italie, Allemagne, Belgique, Royaume- Uni, Suisse, etc.) qu’en Asie (Chine, Hong Kong, Singapour, Corée du Sud).

EXPOSITIONS PERSONNELLES ET COLLECTIVES (SELECTION)

2023

. Immortelle, commissaire : Numa Hambursin, Amélie Adamo, MO.CO., Montpellier, FR

2022

. L'amie.e modèle, commissaire : Mathieu Mercier, Mucem, Marseille, FR . Figures de style, Château de Carrouges, Carrouges, FR
. Fireworks, Cuturi Gallery, Singapour
2021

. A la figure, Art Paris, Galerie Provost-Hacker, Grand Palais Ephémère, Paris, Faire face, commissariat : Olivier Kaeppelin, Galerie Vazieux, Paris, FR
. Sans tambours ni trompettes - A la frontière du rêve, commissariat : Myriam Kryger, Guangda Museum, Hangzhou, PRC
. Les apparences, commissaire : Thomas Levy-Lasne, Centre d'art A cent mètres du centre du monde, Perpignan, FR
2020
. Expressions brutes, Galerie Vachet-Delmas, Sauve, Des fleurs en hiver, Galerie Provost-Hacker, Lille, Over The Rainbow, Red Bull Hangar 7, Salzburg, AU

RESIDENCES ET PRIX

2006 - Résidence d’Art Contemporain La Source, Domaine de Villarceaux 2001 - Prix Maurice Colin-Lefrancq

COLLECTIONS

. Fondation Colas, Boulogne-Billancourt, Musée Ingres-Bourdelle, Montauban, Musée des Beaux- Arts de Chambéry, FRAC Haute-Normandie, Rouen, FR
. Fondation Salomon pour l!Art Contemporain, Annecy, FR

Bignonia capreolata

Huile sur papier apprêté
100 x 70 cm

LA FLEUR DANS L’HISTOIRE DE L’ART

Depuis toujours, l’image de la fleur est ambivalente. A la fois symbole par excellence de la beauté, de l’élégance, et de la jeunesse, elle renvoie également à la fragilité et au temps qui passe. D’apparence toute puissante dans sa beauté, la fleur finit inévitablement par se flétrir et disparaître. Emportée dans le cycle éternel des saisons, elle est un parfait symbole de vanité.

Déjà présente dans l’art antique, elle fit très tôt partie du vocabulaire ornemental. Ce n’est qu’à la fin de cette période que la fleur commence à être représentée comme sujet à part entière. La botanique et la médecine firent évoluer les représentations graphiques de la fleur grâce à la rédaction de traités illustrés. L’invention de l’imprimerie permit de diffuser massivement des illustrations naturalistes. C’est cependant au XVIIe avec l’âge d’or hollandais qu’apparurent les plus belles peintures de fleurs, telles que celles de Jan Brueghel. Plus près de nous, Pierre- Joseph Redouté fut le «Raphaël des Roses»